Les mutilations sexuelles féminines
Le taux de prévalence de femmes sexuellement mutilées au Nigeria est :
La majorité des mutilations sexuelles sont pratiquées par des exciseuses traditionnelles sur des enfants entre 0 et 5 ans. 12% des MSF sont pratiquées par le personnel de santé.
14% des MSF sont pratiquées dans les milieux ruraux, et 12% dans les milieux urbains.
L’excision touche en majorité les catholiques (25%).
23%% des femmes de 15 à 49 ans qui ont entendu parler des mutilations sexuelles féminines pensent que cette pratique devrait se poursuivre.
La prévalence de mutilations sexuelles féminines est en baisse chez les jeunes filles.
Le 5 mai 2015, la loi interdisant la pratique des mutilations sexuelles féminines a été adoptée par le Parlement nigérian (Violence Against Persons (Prohibition) Act). C’est la première fois qu’un texte à portée nationale, pour protéger les jeunes filles est adopté.
Parmi les 36 États fédérés qui constituent le Nigeria, seulement 6 (Edo, Ogun, Cross River, Osun, Rivers and Bayelsa) prohibaient les MSF depuis 1999. Malgré cette loi, beaucoup d’acteur⋅ice⋅s associatifs ont précisé que la pratique serait longue à disparaître dans la mesure où elle est ancrée dans la culture.
Les sanctions liées aux pratiques d’excision, en violation des dispositions de la loi les interdisant, sont les suivantes :
En savoir plus : Female genital mutilation country profiles – UNICEF DATA
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