Le réseau EPE
L’association ZÉRO LAME ZÉRO LARME lutte contre les mutilations génitales féminines en développement l’éducation, l’autonomie des femmes et en sensibilisant les populations. Elle intervient également lorsque c’est possible auprès des personnes dans le besoin (orphelinats).
Créée en 1998, Voix de Femmes est une association Loi 1901, luttant contre le mariage forcé et contre toutes les formes de discriminations et de violences en lien avec le contrôle du choix amoureux et de la sexualité. Voix de Femmes est la seule association en France travaillant exclusivement sur cette thématique.
Notre équipe accompagne chaque année plus de 200 personnes, principalement des jeunes femmes, en danger de mariage forcé ou de crime dit “d’honneur”. Nous leur proposons un lieu d’accueil, d’écoute et de soutien, quel que soit leur âge, leur nationalité et lieu de résidence. En complément de sa mission d’accompagnement, l’association sensibilise, informe et forme à la prévention du mariage forcé. Parce que cette violence va à l’encontre de la dignité et du respect de la personne humaine, l’association Voix de Femmes s’engage pour le respect du libre choix amoureux !
L’ACPPT est une association à but non lucratif, créée en 2014, elle a pour objectif d’informer, de sensibiliser et de soutenir les victimes au sujet des violences à l’égard des femmes et des filles en France et en République de
Guinée.
Avec un siège basé au Kenya, Amref Health Africa compte aujourd’hui 11 bureaux situés en Afrique, en charge de la mise en œuvre des projets et également, 10 bureaux positionnés en Europe et en Amérique du Nord, tant que pour l’appui technique et financiers que pour le plaidoyer. Le bureau France travaille plus spécifiquement avec les bureaux d’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Côte d’Ivoire et Guinée), le bureau Afrique du Sud, Amref Health Africa en Ethiopie ainsi qu’avec le siège à Nairobi, pour l’appui aux projets d’Afrique de l’Est.
Depuis sa création en 1957, Amref Health Africa a aidé 110 millions de personnes et formé 12 millions d’agents de santé, faisant d’elle la première ONG de santé publique en Afrique. L’organisation mène des programmes d’appuis dans les zones les plus isolées et avec une priorité donnée à la santé sexuelle et reproductive, tout comme à la santé maternelle, néonatale et infantile. Afin de favoriser des changements durables en santé publique, Amref Health Africa travaille toujours en étroite et systématique concertation avec les gouvernements et les communautés et axe ses programmes sur la formation de personnel de santé local.
Œuvre en France et en Afrique de l’Ouest afin d’apporter de l’aide aux femmes et aux enfants dans divers aspects de leur vie (éducation, travail, santé et intégrité).
DJAMMA-DJIGUI est un réseau d’entraide entre femmes et mères avec 10 pôles d’actions : la vie quotidienne, les violences conjugales, “mon jardin secret”, le soutien à la parentalité, le handicap, “je suis formidable”, la solidarité aux plus démunis, les loisirs sans enfant, les loisirs avec enfants, “soutien aux femmes d’ailleurs”.
Cette association lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes et aux enfants.
Équilibres & Populations est une ONG fondée en 1993 par des médecins et des journalistes. Elle travaille à améliorer les conditions de vie et le statut des femmes, facteur essentiel d¹un développement juste et durable.
Son action, orientée vers l’Afrique de l’Ouest francophone, se décline en trois volets complémentaires : impulser des dynamiques de changement social au plus près des populations ; mobiliser les acteurs d’influence pour créer un environnement institutionnel et juridique plus favorable ; accompagner les partenaires au développement en renforçant leurs capacités d’intervention.
Contact : info@equipop.org
FEA est une association qui lutte contre toutes formes de violences de genre et pour l’accès aux droits des femmes et des jeunes issu.e.s de l’immigration et réfugié.e.s. Ses activités incluent l’accueil, l’information, l’orientation et la formation
La Société Française de Sexologie Clinique (SFSC) première société française de sexologie existe depuis 1974.
Elle produit et participe à des recherches fondamentales orientées, notamment, vers les aspects anthropologiques, psychologiques, psychanalytiques, sociologiques, neurologiques, biologiques, juridiques, médico-légaux, physiologiques, pathologiques, expérimentaux et thérapeutiques, du comportement sexuel.
La SFSC inclut la problématique de l’excision au sein de ses formations de praticiens.
En 2006, lors du congrès annuel de la SFSC, Excision, parlons-en! a invité et laissé la tribune à Koita KHADY qui porté un poignant appel à l’abandon des mutilations sexuelles féminines.
SOS Africaines en danger est une association qui est née en 2013 d’un groupe de parole rassemblant des guinéennes, toutes excisées et mariées de force, enfants à de vieux polygames. Elles ont choisi la liberté en France. Reçues par le Docteur Pierre Duterte au centre de soins Parcours d’exil, qui les a aidées à rédiger leurs statuts associatifs, elles ont pu aider les fillettes laissées au village en risque d’excision. Dans leur dynamisme et leur précipitation, aucune n’avait encore le statut de réfugiée. Sans-papiers, elles ne pouvaient déposer leurs statuts à la préfecture. Maître Danielle Mérian, alors vice-présidente de Parcours d’Exil, leur a proposé de devenir leur présidente pour déposer les statuts. Ce fut le coup de foudre entre ce groupe de jeunes exilées et des bénévoles qui se mirent à leur service.
L’objectif de l’association est de faire abandonner l’excision en Afrique de l’Ouest (la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, le Sénégal, la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, etc.), dont sont originaires, toutes celles qui ont rejoint les pionnières.
À leur demande, toutes réfugiées ou demandeuses d’asile, et n’ayant pas un sou, nous avons monté avec notre chef de projet, Jean-Michel VANZO, un programme social avec nos partenaires locaux pour aller avec des school bus transformés en dispensaires connectés dans les villages les plus isolés, là où il n’y a pas de routes, soigner les femmes et les fillettes , et informer les populations qu’ailleurs est abandonnée cette pratique néfaste. Notre pays pilote est le
Sénégal pour notre programme social de santé publique. Pour faire circuler 10 school-bus dans les 10 Pays concernés le budget global sur 5 ans est de 1 000 000 €. En France les adhérentes nous ont aussi demandé de les aider dans leur demande de statut de réfugiées à l’OFPRA ( l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides ). Nous avons aujourd’hui’ huit déléguées qui ont le statut de Tiers Accompagnant. Et tous les CADAs ( Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile ) nous adressent de jeunes africaines excisées et mariées de force.
Nous faisons une réunion mensuelle avec toutes celles qui peuvent venir à l’EHPAD PEAN 9 rue de la Santé 75013 Paris, qui nous accueille gratuitement dans son Pavillon Rubens. Chaque mois nous informons sur ce que nous avons fait en Afrique, ce que nous avons fait en France. Nous leur distribuons des livres et donnons des jeux pour les enfants. Puis elles forment leur groupe de parole où il est beaucoup question de l’OFPRA et de la CNDA (Cour Nationale du Droit d’Asile) et de la réparation du clitoris. Elles sont extrêmement solidaires entre elles. Malgré tous les traumatismes endurés, elles montrent un amour de la vie admirable
Vous souhaitez participer au mouvement en faveur de l’abandon des mutilations sexuelles féminines ? Adhérez au réseau d’Excision parlons-en ! vous permet de bénéficier de formations, de documentations et d’un vaste réseau d’entraide international.
Le réseau EPE