Les mutilations sexuelles féminines
Le taux de prévalence de femmes sexuellement mutilées en Éthiopie est :
La grande majorité des MSF sont pratiquées par des exciseuses traditionnelles sur des jeunes filles de moins de 5 ans (52 %).
98 % des jeunes filles et femmes sont sexuellement mutilées au sein du groupe ethnique avec le plus fort taux de prévalence.
17 % des femmes de 15 à 49 ans qui ont entendu parler des mutilations sexuelles féminines pensent que cette pratique devrait se poursuivre, et 11 % des garçons et hommes.
Environ 8 femmes/filles sur 10 sont favorables à l’abandon de la pratique.
Il indique que : “L’État doit mettre en œuvre le droit des femmes pour éliminer l’influence de coutumes nuisibles. Les lois, coutumes et pratiques qui oppressent ou causent des atteintes physiques ou psychologiques aux femmes sont prohibées”.
Depuis 2004, la proclamation No.414/2004 pénalise les MSF.
“Quiconque excise une femme, quel que soit son âge, est puni d’une peine d’emprisonnement pour une durée minimale de trois mois ou d’une amende qui ne peut être inférieure à 500 Birr.”
“Quiconque pratique l’infibulation génitale à une femme, est puni d’une peine d’emprisonnement associée à des travaux forcés allant de 3 à 5 ans.”
“Toute blessure causée au corps ou à la santé qui est le résultat de l’acte décrit à l’alinéa ci-dessus, sous réserve de provisions du code pénal qui prévoirait des peines plus sévères, la peine applicable sera une peine d’emprisonnement de 5 à 10 ans.”
Pour en savoir plus : Female genital mutilation country profiles – UNICEF DATA, Harmful Traditional Practices,
Les mutilations sexuelles féminines