Les mutilations sexuelles féminines
Le taux de prévalence de femmes sexuellement mutilées en République Centrafricaine est de :
La majorité des mutilations sexuelles sont pratiquées par des exciseuses traditionnelles sur des jeunes filles entre 10 et 14 ans.
L’excision touche en majorité la communauté chrétienne (25%). 11% des femmes de 15 à 49 ans qui ont entendu parler des mutilations sexuelles féminines pensent que cette pratique devrait se poursuivre.
La prévalence de mutilations sexuelles féminines est en baisse : 43% des filles et femmes étaient excisées entre 1994 et 1995, contre 24% en 2010.
Le Fond des Nations pour la Population (UNFPA) qui s’occupe des questions de santé de la reproduction et des Violences Basées sur le Genre (VBG), a l’objectif d’atteindre zéro cas de mutilation génitale féminine d’ici 2030.
Il travaille avec le Gouvernement, à travers le Ministère de la promotion de la femme, famille et protection de l’enfant ainsi que les associations de la défense de droits de l’homme, le comité interafricain sur les pratiques traditionnelles ayant effet sur la santé des femmes et des enfants et d’autres associations, pour mettre fin à cette pratique.
Dans cette optique, du mois d’octobre 2020 à décembre 2020, l’UNFPA a financé, à hauteur de trente mille dollars, l’Association Solidarité et Développement Bê Afrika (ASDABA). Celle-ci doit mener une campagne de sensibilisation et de prévention des mutilations génitales dans la préfecture de la Kemo.
En savoir plus : Female genital mutilation country profiles – UNICEF DATA et UNFPA Central African Republic | La mutilation génitale féminine, une pratique tragique à combattre en République Centrafricaine.
Les mutilations sexuelles féminines