Les mutilations sexuelles féminines
Le taux de prévalence de femmes sexuellement mutilées en Ouganda est :
9 % des femmes de 15 à 49 ans qui ont entendu parler des mutilations sexuelles féminines pensent que cette pratique devrait se poursuivre. La majorité des femmes en Ouganda pensent que la pratique devrait être abandonnée.
La prévalence de mutilations sexuelles féminines est très basse en Ouganda.
En avril 2009, le Parlement a lancé le processus d’adoption de la loi sur l’interdiction des MSF, adoptée à l’unanimité en décembre de la même année. Le Président Museveni l’a promulgué en mars 2010 et elle est entrée en vigueur le mois suivant.
En juillet 2010, la Cour constitutionnelle a également interdit la pratique pour son caractère anticonstitutionnel. Le gouvernement a promis d’apporter 100 000 $ à la campagne d’abandon des MSF.
La première loi nationale en Ouganda interdisant tous les types de MSF punit d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 10 ans les auteur⋅ice⋅s de MSF. En cas de décès d’une fillette suite à ce type d’intervention, les personnes impliquées risquent la prison à vie.
En savoir plus : Female genital mutilation country profiles – UNICEF DATA et Législation condamnant les mutilations génitales féminines/ l’excision au Kenya, en Ouganda et en Guinée-Bissau
Les mutilations sexuelles féminines