Le taux de prévalence de femmes sexuellement mutilées au Sénégal est :
Toutes les mutilations sexuelles sont pratiquées par des exciseuses traditionnelles sur des jeunes filles avant l’âge de 4 ans.
19% des MSF sont pratiquées dans les milieux ruraux, et 7% dans les milieux urbains. Le Sud du Sénégal est plus touché par les MSF que le reste du pays (78%).
Au sein du groupe ethnique avec la plus forte prévalence, 75% des filles et femmes sont excisées.
15% des femmes de 15 à 49 ans qui ont entendu parler des mutilations sexuelles féminines pensent que cette pratique devrait se poursuivre et 14% des hommes. Globalement, la population du Sénégal est favorable à l’abandon de la pratique.
La prévalence de mutilations sexuelles féminines ne change pas significativement.
L’article 299 bis du code pénal définit les MSF comme une atteinte à l’organe génital de la femme par « ablation totale ou partielle d’un ou plusieurs de ses éléments, par infibulation, par insensibilisation ou par tout autre moyen ». Il décrit les infractions pénales liées à la fois à la perpétration et à l’instigation d’actes de MSF. Érige également en infraction pénale le fait d’aider ou d’encourager les MSF. Aussi, « la peine maximale sera appliquée lorsque ces mutilations sexuelles auront été réalisées ou favorisées par une personne relevant du corps médical ou paramédical”. Il ne traite toutefois pas directement du non-signalement des MSF, qu’elles aient eu lieu ou qu’elles soient prévues.
Il prévoit les sanctions pénales suivantes en cas d’infraction :
Les services pertinents devant être fournis par le gouvernement comprennent ceux qui se rapportent spécifiquement aux MSF, aux abus sexuels et aux pratiques néfastes à la santé de la reproduction.
En savoir plus : Female genital mutilation country profiles – UNICEF DATA